Mastic cicatrisant fluide – ‘Karusumeito’

Un indispensable pour accompagner la fermeture des plaies

Le mastic Karusumeito, aussi appelé Karusmate, est un indispensable de la trousse de soin pour bonsai. Fluide, souple et facile à appliquer, il crée une barrière protectrice contre l’air et l’eau, indispensable après chaque taille sur un bonsai.

Ce film élastique limite le dessèchement de la plaie et protège les tissus vivants de la zone de coupe. Il permet d’établir une étanchéité des plaies à l’eau et à l’air, le temps de la compartimentation. Le mastic permet ainsi de limiter le dessèchement pouvant provoquer un retrait de sève sur les tissus vivants de la zone de coupe.

Son efficacité remarquable en fait l’un des mastics fluides pour bonsaïs les plus performants du marché. Il épouse parfaitement les contours de la plaie et suit l’évolution du bourrelet cicatriciel sans craqueler.

Karusmumeito est enrichi d’un fongicide, réduisant les risques d’infection. À noter cependant que les Acer Palmatum et Buergerianum, très rapides à refermer leurs plaies, réagissent un peu trop fort à sa composition et créent alors des cals trop épais et disgracieux. Dans ce cas, privilégier un produit plus doux comme le mastic Kiyonal. À l’inverse, les espèces plus lentes en compartimentation bénéficient pleinement de l’effet stimulant de ce produit.

Sa formulation japonaise est le fruit de nombreuses années de pratique sur les arbres de qualité. Son nom est une combinaison des mots japonais ‘karusu’, signifiant cal ou tissu cicatriciel, et ‘meito’, dérivé de l’anglais ‘mate’, indiquant un compagnon ou un assistant. Ainsi, ‘Karusumeito’ peut être interprété comme «compagnon de cicatrisation».

Aussi appelé Carusmate, Carlsmate, Calsmate ou encore Callus mate en Europe, ce mastic se pose très facilement sur toutes les plaies de coupe de petite à moyenne taille. Sa consistance fluide permet de travailler facilement et de le lisser proprement. Lui préférer un mastic en pâte pour les plaies plus larges, il permettra de mieux limiter les risques de perte d’eau au niveau des tissus, entraînant un possible retrait de sève.